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- Le samedi 27 août 2005 PSG 1-2 NICE : La machine est grippée Sale soirée pour le PSG au Parc des Princes. Rothen sort blessé, Armand voit rouge, et les Niçois l’emportent sur le fil grâce à un but de Bagayoko en contre dans les arrêts de jeu. Le club de la Capitale perd beaucoup plus que trois points.
Dans les coulisses du stade Saint-Syphorien
- Avant le coup d’envoi de la rencontre, une minute de silence
a été respectée en hommage aux victimes de l’incendie
du boulevard Auriol à Paris.
- Le coup d’envoi fictif de la rencontre a été
effectué par Ladji Doucouré, récent double
champion du monde (sur 110 m haies et avec le relais 4x100 m) et
grand supporter du PSG. A cette occasion, le club de la capitale
fêtait ses 35 ans d'existence.
- Christophe Landrin profite de la suspension d’Edouard Cissé
pour être titularisé pour la première fois avec
le PSG en championnat. Pour son premier match de la saison au Parc
face à Metz (4-1), il été rentré en
cours de jeu et avait marqué un but.
- L’ancien joueur de Penarol, l’Uruguayen Carlos Bueno,
a pris pour la première fois place sur le banc du PSG. C’est
Badiane et Dramé qui sont restés place dans les tribunes.
Les faits du match
1ere minute (1-0)
Coup-franc de Dhorasoo rapidement joué vers Pauleta qui fait
l’appel dans le dos de la défense de l’OGC Nice.
Le Portugais trompe d’une tête placée au premier
poteau le gardien niçois Grégorini.
16eme minute
Passe aveugle de Pauleta dans le dos de la défense pour Landrin
qui frappe. La balle est détournée à la base
de son poteau par Grégorini.
17eme minute
Jérôme Rothen doit laisser sa place à Semak
suite à une petite déchirure à la cuisse.
32eme minute
Accélération de Dhorasoo qui sert Pauleta dos au but,
en dehors de la surface. LE Portugais trouve Kalou en première
intention. La frappe de l’Ivoirien est détournée
des deux poings par Grégorini.
45eme minute
Pauleta lance Kalou dans la profondeur. L’Ivoirien trouve
la transversale du but niçois.
72eme minute (1-1)
Coup-franc tiré par Vahirua, côté gauche de
la surface, qui trouve la tête de S.Traoré. Letizi
passe complétement au travers et la balle ricoche sur la
poitrine de Rozehnal qui dévie dans les buts.
91eme minute (1-2)
Sur un contre bien orchestré par Balmont qui chipe la balle
des pieds de Yepes, le Niçois trouve au dernier moment le
décalage avec Bagayoko qui trompe Letizi.
Jeu et joueurs Le jeu
Un début de match à cent à l’heure du
PSG qui se procure plusieurs occasions chaudes dans la surface niçoiseet
marque d’entrée par Pauleta. Après la sortie
de Rothen et son remplacement par Semak, l’équipe parisienne
a semblé se chercher sans véritablement se trouver.
Elle laissa – par la force des choses – le jeu aux Niçois.
Nice qui avait décidé de ne pas fermer le jeu justement
avec un trio Bigné – Bagayoko - Koné. En première
période si ce sont les Parisiens, le plus souvent en contre,
qui se montrèrent les plus dangereux, la deuxième
mi-temps tourna à l’avantage des Niçois. Et
ce malgré leur nervosité. Antonetti choisi alors de
changer de système de jeu et aligna Vahirua au coté
de Bagayoko et de Koné. Bien lui en prit, puisque l’OGC
Nice égalisa d’abord sur un coup-franc tiré
par Vahirua et que « Baga » donnera la victoire aux
siens dans les dernières minutes de jeu. Le PSG a trop laissé
venir cette équipe niçoise et peut se mordre les doigts.
Les Parisiens
LETIZI n’a rien à faire du match et prend deux buts.
Sur le premier il passe complètement à travers, tandis
que sur son face à face avec Bagayoko il touche le ballon.
B.MENDY n’a jamais trouvé l’inspiration sur son
côté. ARMAND lui s’est montré un peu plus
offensif jusqu’à la sortie de ROTHEN sur blessure.
Il prend un rouge mérité (dernier defenseur) dans
les arrêts de jeu. ROZEHNAL a plutôt rassuré
jusqu’à la tête de S.Traoré qui trouve
sa poitrine pour l’égalisation niçoise. YEPES
lui peut s’en vouloir également. Il perd le ballon
sur le pressing de Balmont. Un ballon perdu qui entraîne le
second but niçois. Au milieu, M’BAMI s’est montré
précieux à la récupération, tandis que
DHORASOO reste encore un peu trop en retrait pour un joueur de ce
calibre. SEMAK n’a rien réussi, tandis que LANDRIN,
pour sa première titularisation a tenté sans vraiment
peser sur con côté. KALOU a semblé un peu perdu,
un peu passif, même s’il reste très dangereux
balle au pied. Il doit lui aussi prendre plus le jeu à son
compte. PAULETA a marqué son 101eme but en L1 et s’est
montré à la pointe de l’attaque parisienne.
Jamais résigné.
Les Niçois
Battu d’entrée par Pauleta, GREGORINI s’est bien
repris par la suite. En défense centrale, A.YAHIA a laissé
partir dans son dos le Portugais sur le seul but du match. S’est
montré par la suite très nerveux (avec notamment un
vilain geste sur Pauleta) à l’instar de ROOL. Au milieu
BALMONT s’est souvent montré le plus inspiré,
avec sa passe décisive qui donne la victoire à Nice.
Si BIGNE est resté très timide devant, ce n’est
pas le cas de KONE, très rapide. L’Ivoirien est beaucoup
– trop ? – redescendu mais dès qu’il touche
le ballon, on sent qu’il y a danger. En pointe, le grand BAGAYOKO
a pas mal bougé pour demander le ballon, mais n’a pas
trouvé le soutien espéré. Récompensé
par un but dans les dernières minutes.
- Le Vendredi 25 août 2005 Sans Cissé, avec Bueno Laurent Fournier, seul entraîneur de L1 à avoir aligné quatre fois de suite la même équipe pour débuter le Championnat, devra obligatoirement revoir sa copie samedi. Edouard Cissé, suspendu deux matches ferme après son carton rouge à Troyes dimanche dernier (1-1), sera absent pour affronter Nice. Il devrait être remplacé dans le couloir droit par l'ancien Lillois Christophe Landrin, dont c'est le poste naturel, et qui a suivi une préparation complète. Sauf choix tactique spécifique, ce devrait être le seul changement. Côté infirmerie, seuls Samuel Piètre et le milieu uruguayen Cristian Rodriguez sont indisponibles.
Noter que Carlos Bueno, auteur d'un triplé avec la réserve en amical mercredi face à Al-Sadd (4-0), devrait faire sa première apparition dans le groupe parisien. Il attend avec hâte d'intégrer l'attaque du Paris-SG après l'accord donné par la FIFA. «C'est une libération pour moi, dit-il. Je suis resté sans jouer pendant cinq mois avant d'arriver ici. J'ai hâte de reprendre la compétition. Ces semaines d'attente (avaient) été difficiles à vivre moralement».
Jeudi, l'effectif parisien, amputé de Lorik Cana parti à Marseille, a effectué un entraînement à la carte : tennis-ballon, footings, étirements. Plus de 300 supporteurs étaient présents au Camp des Loges malgré la pluie. Après deux victoires au Parc contre Metz (4-1) et Toulouse (2-1), le PSG ambitionne une passe de trois contre une équipe amputée de Sébastien Roudet (décollement de l'aponévrose). Laurent Fournier sera attentif à la manière. «On manque de régularité. J'ai vu de bonnes choses de temps en temps mais à côté on fait encore trop d'erreurs. Il y a encore pas mal de choses à améliorer, j'aimerais qu'on arrive à faire un match plein», dit-il conscient, cependant, de travailler dans la sérénité.
Remontés comme des pendules, les Niçois disent vouloit faire un coup. «Le PSG s'est mis en confiance avec de bons résultats mais il n'est pas flamboyant non plus», estime Cyril Rool. «Le PSG est une belle équipe, mais sans plus», insiste Florent Balmont. L'entraîneur Frédéric Antonetti a envie de croire ses joueurs. «Il faudra un Nice à 100%, dit-il. Dire c'est bien, mais faire c'est mieux».
- Le Vendredi 25 août 2005 Carlos Bueno: «Une libération» Arrivé cet été au PSG alors que son ancien club de Penarol conteste toujours le transfert, Carlos Bueno a reçu la semaine dernière une autorisation provisoire délivrée par la FIFA. « Une libération » pour cet attaquant uruguayen qui souhaite désormais se mettre au service du club parisien.
Carlos Bueno, l'autorisation provisoire délivrée vendredi dernier par la FIFA tombe à point nommé ?
C'est une libération. Le fait que la FIFA m'autorise à nouveau à jouer est une très bonne nouvelle pour moi. J'ai hâte de reprendre la compétition. Ma motivation est encore plus grande. Ces semaines d'attente ont été difficiles à vivre moralement mais je n'ai jamais douté. J'ai toujours su que j'étais dans mon droit. J'avais une entière confiance en Jean-Michel Moutier. Je vais enfin pouvoir faire mon métier et jouer au football. Je suis resté sans jouer à Penarol pendant cinq mois avant d'arriver ici. Mon contrat s'arrêtait en décembre 2004. Penarol voulait que je prolonge mais les négociations ont échoué sur le salaire et j'ai refusé de signer le nouveau contrat. Du coup, j'ai été écarté du groupe. Je m'entraînais seul, avec Cristian Rodriguez (coéquipier recruté également par le PSG) et un préparateur physique. Je suis resté sans jouer pendant cinq mois mais je n'ai pas cédé. J'ai quitté le club la tête haute, fier de ce que j'ai réalisé là-bas. J'avais eu plusieurs opportunités de venir en Europe l'an dernier, notamment à Monaco quand Chevanton est arrivé, River Plate ou la Fiorentina mais à chaque fois, le président Damiani a fait échouer les négociations en demandant un trop gros montant pour le transfert.
Comment se passe votre intégration à Paris ?
Elle se passe très bien. Je suis arrivé dans un très bon groupe qui m'a vite accepté. La présence de Cristian Rodriguez est importante pour moi et elle facilite encore plus les choses. Le fait de marquer souvent en match amical est également une bonne chose pour moi. J'ai eu un peu de mal à assimiler le gros travail physique d'avant-saison, qui n'existe pas vraiment en Uruguay. Mais je monte en puissance. Je savais que les premières semaines allaient être difficiles mais aujourd'hui, je me sens prêt.
Il se peut que vous débutiez ce week-end...
J'attends ce moment avec impatience. J'ai envie de donner le maximum pour le club et j'essaierai d'apporter le meilleur de moi-même si je dois entrer en jeu. Mais que je joue ou pas, l'essentiel est que l'équipe gagne. Je travaille beaucoup pour retrouver tous mes moyens et apporter ce que je peux à l'équipe et aux supporters. J'apprécie beaucoup Pedro Pauleta : c'est un grand buteur, un exemple pour moi. Je pense que nous pouvons jouer ensemble car nous n'avons pas tout à fait le même jeu. Avant d'être écarté du groupe de Penarol, j'avais fait tous les matchs éliminatoires de la Coupe du Monde. J'espère que le fait de rejouer régulièrement va me permettre de retrouver la Céleste. Si je réalise de bons matchs avec le PSG, il n'y pas de raison.